Enfin, nous y voilà. L'Inde. Depuis le temps qu'on attend ce voyage... on n'est pas déçus ! A peine sortis de l'aéroport, l'ambiance indienne nous emporte. Le changement est radical. N'étant jamais sortis de l'Europe auparavant, nous ne savons pas si chaque pays offre autant de dépaysement ou si c'est spécifique à l'Inde, mais en tout cas, nous en profitons au maximum.
Notre premier contact avec l'Inde se fera à Bangalore. Nous sommes les premiers arrivés, mais nous sommes bientôt rejoints par Tim et Sophie (qui ont vécu en Inde, vous pouvez suivre leurs aventures ici.), Marine, Clémence et Sylvain. Attention l'Inde, les 7 fantastiques débarquent !
Bangalore n'est pas l'endroit le plus touristique que nous ayons visité mais c'est un de ceux qui m'a le plus marqué car c'est celui qui m'a le mieux permis d'apercevoir ce que peut être l'Inde au quotidien. Pour nous faire découvrir leur ville, Tim et Sophie nous avaient concocté un petit jeu, avec un certain nombre d'objets à trouver au marché ou dans les petites échoppes ainsi qu'un certains nombre de choses à prendre en photo. Les filles ont joué contre les garçons et ma fierté m'empêche de vous avouer qui a gagné... Ce jeu nous a surtout permis de nous perdre dans les rues où temples hindous cohabitent avec mosquées et églises, où piétons se frayent un passage entre rickshaws, vaches et voitures.
Je ne vais pas vous décrire tout ce que nous avons vu, je vous invite à vous rendre dans la galerie des photos. Je vais plutôt tenter de vous décrire ce que j'ai ressenti en Inde. Aussi loin que puisse aller notre imagination, il est difficile d'envisager ce qu'est réellement ce pays. C'est un tourbillon qui touche tout nos sens. Quand je dis tous les sens, je n’exagère pas !
On en prend plein la vue évidement. Les couleurs, l'architecture, la luminosité... on ne sait où poser les yeux. Au marché, fleurs, fruits et épices rivalisent de couleurs et piquent notre curiosité. Les femmes sont bien souvent en sari traditionnel (il existe même le sari de police!) et c'est un réel plaisir. Si nos yeux sont sollicités par les belles choses, ils sont aussi sollicités par l'incongruité de ce que nous pouvons croiser : des vaches, bien évidement, un peu partout et toujours très zen, des scooters transportant toute une famille, soit 3 à 5 personnes (seul le conducteur porte un casque: casque de moto, casque de chantier, bombe de cheval... tant que c'est dur et que ça tient sur la tête, ça fera l'affaire!) des boutiques vendant de tout et n'importe quoi etc...
Bangalore n'est pas l'endroit le plus touristique que nous ayons visité mais c'est un de ceux qui m'a le plus marqué car c'est celui qui m'a le mieux permis d'apercevoir ce que peut être l'Inde au quotidien. Pour nous faire découvrir leur ville, Tim et Sophie nous avaient concocté un petit jeu, avec un certain nombre d'objets à trouver au marché ou dans les petites échoppes ainsi qu'un certains nombre de choses à prendre en photo. Les filles ont joué contre les garçons et ma fierté m'empêche de vous avouer qui a gagné... Ce jeu nous a surtout permis de nous perdre dans les rues où temples hindous cohabitent avec mosquées et églises, où piétons se frayent un passage entre rickshaws, vaches et voitures.
Je ne vais pas vous décrire tout ce que nous avons vu, je vous invite à vous rendre dans la galerie des photos. Je vais plutôt tenter de vous décrire ce que j'ai ressenti en Inde. Aussi loin que puisse aller notre imagination, il est difficile d'envisager ce qu'est réellement ce pays. C'est un tourbillon qui touche tout nos sens. Quand je dis tous les sens, je n’exagère pas !
On en prend plein la vue évidement. Les couleurs, l'architecture, la luminosité... on ne sait où poser les yeux. Au marché, fleurs, fruits et épices rivalisent de couleurs et piquent notre curiosité. Les femmes sont bien souvent en sari traditionnel (il existe même le sari de police!) et c'est un réel plaisir. Si nos yeux sont sollicités par les belles choses, ils sont aussi sollicités par l'incongruité de ce que nous pouvons croiser : des vaches, bien évidement, un peu partout et toujours très zen, des scooters transportant toute une famille, soit 3 à 5 personnes (seul le conducteur porte un casque: casque de moto, casque de chantier, bombe de cheval... tant que c'est dur et que ça tient sur la tête, ça fera l'affaire!) des boutiques vendant de tout et n'importe quoi etc...
On en prends aussi plein les oreilles. Les indiens ont la manie du klaxon (qui sert à indiquer qu'on est la, mais qui remplace aussi le clignotant et tant d'autres choses... il paraîtrait qu'un indien klaxonne autant en un jour qu'un américain en un an...). Il y a bien sur la langue qui interpelle l'oreille, les gens qui s'interpellent, le bruit de la circulation qui ne semble jamais s'interrompre, même la nuit, et puis l'appel à la prière lorsqu'on se trouve près d'une mosquée... Autant de repère auditif que nous n'avons pas.
Continuons l'inventaire des sens: on a parlé de la vue, de l'ouïe... Il nous reste l'odorat, le gout et le toucher. Si je devais décrire l'odeur de l'Inde (car, oui, il y a une odeur de l'Inde!) je dirais que c'est un mélange d'épices, de poussière et de saleté. Ça pique un peu le nez, mais on s'y habitue.
Pour le gout, rien de surprenant dans ce que je vais vous dire, la cuisine indienne étant aux antipodes de la notre. Tout est très... très épicé, très salé, très sucré... Il faut aussi apprendre à maîtriser ça. Le "pas épicé" indien, c'est déjà un "plutôt épicé" chez nous. Mais ne vous en faite pas, on vous servira souvent une rondelle d'onion rouge à croquer pour apaiser votre souffrance. Miam... Une fois ce détail maîtrisé, il y a beaucoup à découvrir sur la cuisine indienne, très riche et diverse. Je regrette juste que les fortes chaleurs m'aient trop souvent coupé l'appétit.
Enfin, pour finir, le toucher. Les indiens sont toujours contents de voir des "blancs". Ils viennent vous toucher, vous montrent aux enfants, prennent des photos de vous... Nous sommes alors de vraies bêtes de foire. Il faut dire que les yeux bleus ne sont pas monnaie courante, ni les shorts. Si c'est assez rigolo au départ, il n'est pas toujours facile de se plier au jeu.
Voici, en quelques mots ce qu'il me reste de mon passage à Bangalore. J'ai aimé ouvrir tout mes sens, pour me laisser absorber. A ce niveau, je trouve le retour en France assez difficile, moins... inspirant. Suite à l'Inde, je me sens un peu atrophiée ici, je ne dirais pas que mes sens sont au repos mais ils sont beaucoup moins sollicités et cela demande aussi une ré-habituation, même après seulement 10 jours.
Attention, cette description est toute personnelle. Antoine n'en a surement pas la même, ni ceux qui ont voyagé avec nous, encore moins ceux qui y ont vécu. Si vous avez des questions sur l'Inde, ou les photos, ou les articles, n'hésitez pas à nous les poser, on fera de notre mieux pour y répondre.
En attendant la suite, je vous propose un petit jeu. Après 2 jours, nous avons quitté Bangalore pour Goa, à 560 km de là (l'occasion de faire notre premier trajet en bus couchette, Antoine vous racontera ça au prochain article). A votre avis, combien de temps nous a-t-il fallu ?
A très bientôt, des bisous plein d'épices !
Enfin, pour finir, le toucher. Les indiens sont toujours contents de voir des "blancs". Ils viennent vous toucher, vous montrent aux enfants, prennent des photos de vous... Nous sommes alors de vraies bêtes de foire. Il faut dire que les yeux bleus ne sont pas monnaie courante, ni les shorts. Si c'est assez rigolo au départ, il n'est pas toujours facile de se plier au jeu.
Voici, en quelques mots ce qu'il me reste de mon passage à Bangalore. J'ai aimé ouvrir tout mes sens, pour me laisser absorber. A ce niveau, je trouve le retour en France assez difficile, moins... inspirant. Suite à l'Inde, je me sens un peu atrophiée ici, je ne dirais pas que mes sens sont au repos mais ils sont beaucoup moins sollicités et cela demande aussi une ré-habituation, même après seulement 10 jours.
Attention, cette description est toute personnelle. Antoine n'en a surement pas la même, ni ceux qui ont voyagé avec nous, encore moins ceux qui y ont vécu. Si vous avez des questions sur l'Inde, ou les photos, ou les articles, n'hésitez pas à nous les poser, on fera de notre mieux pour y répondre.
En attendant la suite, je vous propose un petit jeu. Après 2 jours, nous avons quitté Bangalore pour Goa, à 560 km de là (l'occasion de faire notre premier trajet en bus couchette, Antoine vous racontera ça au prochain article). A votre avis, combien de temps nous a-t-il fallu ?
A très bientôt, des bisous plein d'épices !